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Microfinance : le FNM en tournée de proximité dans le Mono et l’Ouémé

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Le Fonds National de la Microfinance (FNM), dirigé par son Directeur Général Adéyèmi Joël Affoyon, a entamé une vaste tournée de sensibilisation dans les départements du Mono et de l’Ouémé. Objectif : rapprocher l’institution des populations, accélérer l’inclusion financière et répondre aux préoccupations des bénéficiaires de microcrédits. Une démarche qui renforce l’inclusion financière.

Par Prince SETON

Du 15 au 18 septembre 2025, le DG et son équipe ont sillonné les communes de Lokossa, Comé, Bonou et Dangbo. Dans le Mono, plus de 388 millions de FCFA ont été injectés via le programme Microcrédit Alafia, touchant 5 175 bénéficiaires en seulement huit mois. Dans l’Ouémé, plus de 3 500 personnes ont déjà bénéficié du même programme.
« Le FNM est venu dans un premier temps écouter les doléances des populations et dans un second temps répondre à tous leurs besoins d’accompagnement », a expliqué Adéyèmi Joël Affoyon, soulignant l’impact des politiques sociales du gouvernement.

Une offre adaptée aux besoins variés

Au-delà du Microcrédit Alafia, plusieurs autres produits financiers ont été présentés :

  • FAAR (Financement des Activités Agricoles en milieu Rural), pour stimuler la productivité agricole ;
  • ARCH-Artisans, qui combine formation technique, éducation financière et appui financier, avec des prêts allant de 100 000 à 2 millions de FCFA ;
  • PRODIJ, destiné aux jeunes diplômés du BEPC pour favoriser l’auto-emploi.

Cette diversification, selon le FNM, vise à répondre aux réalités spécifiques des populations cibles.

Préoccupations et réponses

Les échanges ont également permis d’aborder les défis rencontrés par les bénéficiaires, notamment le délai de décaissement et les conditions de garantie.
Le DG du FNM a rassuré que des efforts sont en cours pour digitaliser davantage le processus et réduire les délais. Sur les garanties, il a rappelé que le système du FNM reste plus souple que celui des banques classiques, mais exige la caution de trois à cinq garants de confiance.
La délégation a par ailleurs insisté sur la gestion responsable des fonds. « Cet argent doit servir à élargir votre activité, pas à financer des cérémonies », a conseillé un membre de l’équipe, insistant sur l’importance de l’éducation financière.

Un climat de confiance renforcé

La démarche de proximité a été largement saluée par les populations rencontrées. Pour des bénéficiaires comme Clarisse Adonsi et Djossouvi Ruth, ces microcrédits constituent une opportunité de stabiliser leur foyer et de sortir de la pauvreté.
En multipliant ce type d’initiatives, le FNM entend consolider la confiance des bénéficiaires et de ses partenaires, tout en poursuivant sa mission d’inclusion financière dans d’autres départements du Bénin.

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